Ouverture de la truite dans le Morvan

Après un Vendredi soir consacré aux derniers préparatifs, départ Samedi matin pour profiter de ce week-end halieutique avec 2 mots d’ordre : pêcher sur des parcours isolés sans autre pêcheur (un challenge un week-end d’ouverture !) et pêcher à la mouche, en sèche ou en nymphe !

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Samedi 14 Mars : Cap sur l’Yonne

Départ donc pour les bords de l’Yonne, histoire de commencer tranquillement le week-end,  sous un soleil timide qui tente de percer la légère couche nuageuse. Néanmoins après les gelées nocturnes, la température est clémente au bord de l’eau, et l’Yonne présente un surprenant niveau proche de l’étiage. C’est en dessous de Chitry les Mines que j’ai décidé de m’arrêter ce matin, pour pouvoir y prendre en main tranquillement ma nouvelle canne : L’Yonne présente ici un profil plus large et permet de fouetter tranquillement et les pêcheurs ne sont pas légions dans ce secteur. D’ailleurs personne n’a croisé mon chemin ce matin, et même si j’ai été tenté un instant de rejoindre les parcours entre Montreuillon et le lac de Pannecière, les voitures y auraient été certainement très nombreuses. Il sera toujours temps d’y retourner début Avril, la difficulté de la pêche ayant rebuté la plupart des pêcheurs …

Premiers shots au streamer et à la nymphe sur un troncon de parcours qui alterne grands lisses et passages plus profonds et rapides, mais sans la moindre touche. L’occasion de prendre en main ma canne et de constater aussi qu’il est beaucoup plus facile d’éviter les branches aux beaux jours quand elles sont recouvertes de feuilles, qu’à cette saison où l’on apercoit à peine les petits rameaux des vernes …

L’après midi, le soleil est définitivement caché derrière les nuages, et je rejoins l’Yonne non loin de chez nous, aux alentours du chateau de Marcilly, où 3 “parisiens” barbotent sous le pont en pêchant au lancer. Je descend donc la rivière sur 2 kilomètres pour pouvoir la remonter tranquillement, les pieds nickelés n’ayant pas l’air de vouloir bouger du pont (et ils n’en ont pas bougé de l’après  midi apparament !)

Là aussi, pas une truite ne daigne montrer le bout de son nez, et le seul poisson que j’apercevrai sera un magnifique chabot, découvert en retournant quelques pierres pour y observer la vie subaquatique. Bon signe, puisque la présence de chabot (cottus gobius en latin) est un très bon indicateur de la qualité de l’eau.

Dimanche 15 Mars : Direction le Morvan et le Chalaux

Dimanche matin, changement de décor. Après l’Yonne la veille, je décide de monter dans le Morvan et de rejoindre la Cure au Vieux Dun, pour ensuite pêcher celle-ci entre Crottefou et Nataloup selon la fréquentation. Mais en passant au dessus du Chalaud avant d’arriver sur Brassy, je décide de m’arrêter et de remonter celui-ci. Petit coup d’oeil à la carte IGN, et direction un petit hameau pour m’y garer avant de rejoindre la rivière en plein bois.

Je remonterai ensuite celle-ci sur presque 3 kms, le long d’un parcours difficile d’accès et à pêcher, mais de toute beauté sous le soleil, avec une eau claire et légèrement colorée (caractéristique des rivières du Nord Morvan).

Le Chalaux et ses eaux caractéristiques

Mais ici aussi pas la moindre touche, malgré de magnifiques postes, l’absence totale de présence humaine et des éclosions massives par moment !

A noter la présence de reste d’écrevisse fraichement dépecée au bord de l’eau et de traces dans le sable trop floues pour être identifiées, mais qui pourraient témoigner de la présence de loutre dans le secteur … mais sans aucune épreinte qui puisse le confirmer.

En conclusion, un magnifique week-end au bord de l’eau, avec des belles ballades en pleine nature. Rendez-vous pour Pâques maintenant au bord de la Cure, en espèrant un peu plus de réussite quand même.

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