Race report – Triathlon Longue Distance de Dijon : moutarde & soleil !
Le week-end dernier, RDV à Dijon pour le triathlon longue distance … Mais ça c’était avant ! Avant que l’été ne s’installe (on ne vas quand même pas parler de canicule), et que la température ambiante n’atteigne les 38° à l’ombre (voire 40) sur les berges du lac Kir 🙁
C’est donc 3 jours avant la course que la décision tombe : par sécurité et après négociation avec la préfecture, la course est maintenue, mais réduite à 2200m de natation/60k de vélo/12k de course à pied, et débutera à 8h au lieu de 10h (adios la grasse matinée 🙁 ). Il s’agira donc de complèter :
- 2 boucles de 1100m en natation, avec sortie à l’australienne. Le tout sans combinaison par décision préfectorale, l’eau étant de toute manière mesurée à 26° le matin 🙁
- 60k de vélo avec la suppression de la descente et remontée sur Marsannay la côte
- 12k de course à pied en 3x4k avec uniquement la partie à l’ombre du parcours
Quelques regrets, puisque cette course devait être l’occasion pour moi de faire une dernière grosse sollicitation avant l’Alpe d’Huez, et pour Catherine de faire un “Big Day”. De toute manière, vu les conditions, raccourcir la course était la meilleure décision donc ne restait plus qu’à profiter de celle-ci.
Arrivée sur site la veille en début d’après-midi. Il fait tellement chaud (38° à l’ombre) qu’il n’y a quasiment personne sur la plage du lac ! Après un rapide retrait des dossards et avoir récupéré les petits pots de moutarde (ca change des T Shirts), direction Sombernon où nous passerons la nuit au “frais”. Une fois les clefs récupérées, nous décidons d’aller rouler un peu dans la vallée de l’Ouche, histoire d’éviter de retourner sur Dijon. La route que nous emprunterons sera celle qui fera partie du parcours du championnat de France LD en 2017 (parcours qui sera celui du LD dès 2016). L’occasion de se rendre compte que le parcours en question sera très roulant …
Après avoir vérifié le matériel et fait quelques sprints (toujours agréable de voir de plus en plus souvent apparaitre + de 300 et même 400W 🙂 ), direction l’hotel pour diner et se coucher de bonne heure, avant de se lever à 5h du matin 🙁
- Arrivée sur site vers 6h15, et après avoir déposé le matériel, direction le lac Kir pour la baignade. Baignade parcequ’avec 48′ pour 2200m, je ne sais même pas si on peut encore parler de natation. Je reconnais que je n’ai pas beaucoup forcé, mais y a quand même une “certaine” marge de progrès. Bref, une fois cet épisode passé sans encombres et même de manière très agréable (eau chaude et transparente), direction le vélo.
- Mon objectif était d’essayer de faire un “très” bon vélo, sur la base des performances de la semaine précédente à Vichy (70k à 38k/h de moyenne durant ma sortie longue de 5h). Après les premiers kilomètres, grosse déception : impossible d’être efficace avec le revêtement pourri. Parti avec mes DT Swiss RC38T, je réalise que j’ai été un peu optimiste coté gonflage en mettant 10 bars dans les boyaux. Du coup, je subis le revêtement de la route pendant 20k (très granuleux), le vélo vibre dans tous les sens et j’ai du mal à passer la puissance. Une leçon supplémentaire au niveau utilisation des boyaux pour ma seconde course avec. Une fois arrivé à Sombernon, demi-tour et c’est avec soulagement que l’on attaque la descente et le retour sur Dijon. Même si celui-ci est toujours un calvaire par endroit à cause des vibrations, c’est quand même mon point fort et j’arrive à attaquer correctement, comme en témoigne un 5e temps au général sur Strava pour le segment Sombernon / Velars sur Ouche 🙂 ) Une fois revenu à Velars, direction la côte de Plombières et ses 2k à 10%, seule réelle difficulté du parcours. Avec le revêtement désormais lisse, j’arrive à monter celle-ci sans aucun souci en CLM et en 53/39 avec 280W de moyenne. Toujours en forme et le moral au top, je profite de l’arrivée sur le plateau pour continuer d’attaquer jusqu’à l’arrivée et rattraper systématiquement les concurrents en ligne de mire. Manquait 30k pour que je puisse refaire significativement mon retard pris en natation. Au final, 38 places de gagné tout de même et le 49e temps vélo.
- Retour au parc où la chaleur est désormais tangible, mais l’air est sec ce qui aide beaucoup. Le temps d’enfiler mes chaussures et je pars sur la course à pied à un bon rythme. Avec seulement 60 bornes de vélo dans les pattes à un effort entre le half et le CD, je me dis je devrais pouvoir courir à une allure proche d’un 10k … Rythme que je vais tenir sur 2k avant d’être rattrapé par la chaleur. J’attrape une éponge pour me sècher régulièrement (pour que la transpiration joue pleinement son rôle) et je me cale à 4:30 et je resterai sur cette allure jusqu’au bout. Ce sera d’ailleurs la cible pour Vichy fin Aout … Au fur et à mesure des kilomètres, je suis heureux de constater que toutes les séances de course à pied depuis 6 mois portent leurs fruits 🙂 Ca me donne presqu’envie de faire un semi-marathon sec histoire de confirmer la chose 😉 Temps final de 54:14 pour 13k et 18 nouvelles places gagnées.
Temps final de 3:32:26 et 62e place sur 163 partants 🙁 largement à cause de la natation. Maintenant que je commence à avoir un niveau correct en vélo et en course à pied, il va vraiment falloir songer à apprendre à nager.
Place maintenant à la dernière ligne droite avant le triathlon de l’Alpe d’Huez : une semaine de repos et récupération (-30% de charge environ), puis 2 semaines d’approche avec une baisse significative du volume en conservant des enchainements et de l’intensité de course, et pour finir la dernière semaine avec la course le Vendredi 31 Juillet. Si il y a beaucoup à perdre d’ici là, il y a peu à gagner maintenant et il faut rester vigilant pour éviter de se blesser dans la dernière ligne droite !
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