Comment tester régulièrement ses performances en cyclisme !!??
Question existentielle quand on s’entraine pendant plusieurs mois, mais pas toujours facile d’y trouver une réponse satisfaisante. En effet, on peut soit :
- Surveiller ses performances (chrono versus cardio/puissance) sur certains parcours prédéfinis : oas toujours évident, plein de facteurs extérieurs rentrant en ligne de compte
- Observer sa puissance sur home trainer à un niveau cardiaque donné : pas d’indication du niveau de fatigue
- Faire un test de type FTP ou PMA : test “dur” à réaliser en période de repos/récupération. Perso, pas vraiment de motivation à me mettre au taquet pendant 30′ 🙁
On constate rapidement que ces méthodes présentes toutes des inconvénients.
C’est pourquoi une équipe de chercheurs s’est penchée sur la question et a mis au point un test qui :
- Puisse être effectué de manière régulière (hebdomadaire)
- Permette d’être réalisé en guise d’échauffement
- Soit sub-maximal (effort peu intense)
- Mesure aussi bien l’évolution des performances que le niveau de fatigue
Ce test c’est le LSCT (Lamberts and Lambert Submaximal Cycle test) : http://www.scienceandcycling.com/lsct/background-lsct/
Pré-requis :
- Connaitre sa FC Max vélo : il faut se mettre minable au moins une fois !
- Disposer d’un capteur de puissance
Déroulement :
Le test se déroule comme suit :
- 6 minutes à 60% de FCMax +/- 2BPM, sur petit plateau, avec ajustement par pignons de l’effort
- 30 secondes de transition sur grand plateau pour atteindre 80% de FCMax
- 6 minutes sur grand plateau à 80% de FCMax +/- 1BPM
- 3 minutes sur grand plateau à 90% de FCMax +/1 1BPM
- 1 minutes et 30 secondes assis sur vélo sans pédaler, ni bouger, parler, etc …. (conserver la même position d’un test à l’autre)
Interprétation :
L’interprétation peut être complexe (détails ici : http://www.scienceandcycling.com/lsct/basic-interpretation-lsct/), mais en résumé :
- Amélioration de l’état d’entrainement
- Puissance supérieure durant les étapes 2 et 3
- Récupération plus rapide à la fin du test
- Niveau de difficulté ressenti identique (RPE)
- Dégradation de l’état d’entrainement
- Puissance inférieure durant les étapes 2 et 3
- Récupération plus lente à la fin du test (le rythme cardiaque baisse plus lentement pendant la période d’arrêt d’1’30”)
- Niveau de difficulté ressenti identique (RPE)
Plus d’informations ici :